Kill Zone 2 voir ce complet film avec sous-titres QHD


Développement scénaristique
Jouabilité & Gameplay
L'image
Le son
Note générale

Sortie du jeu. février 2009
DĂ©veloppeur. Guerilla Software
Editeur. Sony Computer
Genre. FPS

Support. 1 Blu-Ray
Version testée. Française
Doublage. FR
Textes Ă  l'Ă©cran. FR

Espace disque nécessaire. 52Mo (saves)
Moteur graphique. Deferred Rendering Engine
DĂ©finition HD. 720p
Difficulté.

Multi-joueurs. 32 joueurs online
Abréviation. KZ2
Prix au lancement. 70€
Score des ventes. 3 Millions

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KILLZONE 2

Sorti en 2004, le premier KILLZONE devait être le plus gros FPS de la PlayStation 2. On nous promettait monts et merveilles, une réalisation à descendre l'Xbox, le "Halo-killer" de l'année, une action survoltée, un scénario béton. bref beaucoup de promesses. Mais finalement le grand Halo pouvait dormir sur ses 2 oreilles, car si KILLZONE était un jeu sympa (notamment pour la qualité de son univers), il n'avait rien du mega-hit qu'on nous promettait, notamment à cause d'une réalisation défaillante et de quelques soucis de jouabilité/gameplay. Mais Sony et Guerilla n'ont pas lâché l'affaire pour autant, sans doute parce que le jeu s'est tout de même bien vendu (plus de 2 millions d'exemplaires et évidemment une déclinaison Platinum). La suite directe de cette première aventure se nomme KILLZONE Liberation. elle est sortie exclusivement sur PSP et l'histoire raconte l'invasion du sud de Vekta par le général Metrac. La licence étant fructueuse pour Sony, il est tout naturel de voir apparaître une suite sur PlayStation 3, la console attendant encore d'avoir son gros FPS bien à elle. Avec un colossal investissement de 25 millions d'€uros, KILLZONE 2 a été présenté pour la première fois à l'E3 2005 avec un trailer qui restera dans les mémoires, à la fois pour ses qualités visuelles impressionnantes et la controverse qui s'en suivit. Car c'était tellement beau qu'on s'est tous demandés si c'était de la vraie 3D ou une simple vidéo (en fait c'était du pré-calculé, Sony voulant démontrer l'énorme potentiel de sa console). La seconde apparition du jeu a eu lieu 2 ans plus tard lors de l'E3 2007, au travers d'une démonstration cette fois en temps réel. Pourtant ce n'est que lors du PlayStation Day 2008 que la presse a enfin pu le prendre en mains. Tout ça pour dire que déjà bien avant la sortie de la console, KILLZONE 2 faisait parler de lui, créant comme son prédécesseur, un gros buzz autour de sa petite personne. Méfiant, j'ai donc entamé le test de la preview (parue sur PSN en février 2009) afin de répondre à cette question presque substantielle. KILLZONE 2 est-il le tueur en série que tout le monde attend ou un nouveau pétard mouillé. Aujourd'hui que j'ai acheté le jeu, je peux dignement répondre à cette épineuse question. Mais plutôt que de vous offrir un résumé, suivez le guide pour les détails.

L'action
La mise en scène est de très bonne qualité, ce qui sauve le chapitre car le scénario est sérieusement léger se déroule 2 ans après les évènements du premier épisode. Les troupes de l'ISA (l'armée terrienne qui a repoussé les Helgast lors de la première invasion), s'apprêtent à envahir la planète Helghan (en représailles) afin de capturer le leader Helghast. Dés le lancement du jeu, une vieille connaissance apparait et nous ressort le même discours qu'en 2004. Visari nous refait le coup de la propagande à l'encontre de l'ISA, les Helgasts semblent plus "rouges" que jamais et ce, dans une cut-scène off-line de toute beauté. Mais si belle soit-elle, il est vraiment regrettable qu'elle soit restée en anglais. C'est même incompréhensible puisque tout le jeu est doublé en français. A mon avis, c'est par manque de temps. En tout cas elle permet de voir de l'extérieur notre nouveau héros. Tomas Sevchenko dit Sev. Petite parenthèse, j'ai trouvé étrange que notre bonhomme soit un peu nain. Ca fait bizarre car sa ligne de vision est plus basse que d'accoutumée ce qui fait qu'il est plus petit que tout le monde, qu'on a l'impression d'avoir un petit gars sous le pad, une sorte d'ado qui n'a pas fini sa croissance. Dans cette intro, on y revoit aussi Rico Velasquez et Jan Templar, 2 anciens protagonistes qu'on a déjà vu dans le premier opus et dans le Liberation. Templar est monté en grade (il est colonel), ce qui fait qu'il verra la guerre de loin, par contre Rico sera note supérieur donc on fera souvent équipe avec lui. D'ailleurs Rico n'est plus le gros lourdaud d'autrefois. Il est moins bourrin et surtout moins bête. Cependant pas de nouvelles de Luger ni de Hakha. En plein jeu, si les divers protagonistes ouvrent simplement la bouche en parlant (histoire de palier à l'un des défauts majeurs du premier opus), lors des cut-scènes il en est tout autre. Dynamiques et explosives, elles offrent de véritables petits films d'action. En plus de ça, les modélisations sont d'excellente qualité, les animations sont criantes de réalisme, les expressions faciales sont suffisamment travaillées pour être crédibles et la plupart des scènes enchainent directement sur le jeu, sans coupure. La maitrise de la mise en scène atteint des sommets. Mais on regrettera que malgré la puissance de son univers, le jeu n'aille pas plus loin. Finalement très classique dans l'âme, la mise en scène sauve un scénario franchement léger. Car si on résume les quelques heures que dure l'aventure, finalement il ne s'y passe pas grand-chose.

La grosse
L'utilisation de la reconnaissance de mouvement a été bien employée nouveauté du gameplay, c'est de proposer quelque chose de plus tactique, de moins bourrin que lors de la première guerre. En effet, Sev est capable de se mettre à couvert en pressant L2, un peu à la façon d'un Gears of War. Bien se planquer ce sera l'occasion de recharger son arme mais aussi de récupérer sa santé (un système de plus en plus en vogue depuis Halo). A force de prendre, l'écran s'obscurcit, se décolore et se tâche de sang. Pas de trousses de soins, en passant au vert on récupère. C'est peu réaliste mais c'est aussi moins gonflant. A ce sujet, lorsqu'on est sur le champ de bataille, il faudra soigner ses compagnons d'armes, via une manipulation très simple (presser la touche d'interaction, soit rond). Seul petit bémol, nos alliés blessés ne peuvent pas vraiment mourir, c'est juste que pendant qu'ils geignent, ils ne nous aident pas. Il est souvent risqué d'aller les aider et une fois le script passé, ils se relèvent comme si de rien n'était. Changement radical dans la série, désormais on ne contrôle plus qu'un seul personnage. Il est donc impossible de varier l'armement et les compétences. Et notre héros parmi tant d'autres, ne pourra porter que 2 armes. une arme lourde (pompe, mitrailleuse, lance-roquettes. ) et une arme de poing. Le flingue est évidemment là en cas de pénurie de balles car rien ne remplacera ce bon vieux fusil d'assaut. Du coup, on changera souvent d'armes pour prendre celles qu'on trouve sur le chemin d'une aventure très scriptée mais aussi très forte en sensations et à l'action non-stop. Seulement voilà, on ne peut pas se débarrasser du flingue donc il est impossible de prendre 2 fusils. C'est vraiment pénible car se mettre un bazooka ou un sniper de côté, en utilisant un fusil à pompe, c'est quand même bien pratique. On l'a vu dans Resistance 2 où on ne peut porter (là aussi) que 2 armes mais au moins il nous laisse le choix de prendre celles qu'on veut. KILLZONE 2 signe ici sa plus grande faute mais il y a pire. une fois de plus, le jeu nous impose l'armement à chaque début de level, avec souvent de très grosses incohérences. Bien souvent, en plein level, on a entre les mains un bon fusil d'assaut, hop une petite cut-scène, le niveau se poursuit et on a complètement changé d'armement. C'est gonflant et c'est purement débile. Après ça, y'a pas de chichi à faire, le jeu est classique de chez classique. Zoom de visée, grenades frag, attaque de mêlée et un joli arsenal. fusil à pompe (le roi du carnage si on a le cran d'aller au corps à corps), sniper, M60, lance-roquettes, fusils d'assaut, lance-flammes (à la mode ces derniers temps)… que ce soit l'arsenal de l'ISA ou celui des Helgasts, y'a de quoi faire. Si les balles peuvent traverser certaines parois, j'ai par contre trouvé idiot qu'on ait plus de tir secondaire. Dans le premier épisode, j'aimais bien avoir mon lance-grenades sur le fusil de l'ISA ou l'add-on pompe sur le fusil Helgast.

Et bien
Seulement 2 armes, des renseignements difficilement accessibles, peu de véhicules à piloter. c'est pas génial tout ça c'est fini le bon vieux temps, même si les armes gardent le même design, désormais on a un tir principal et c'est tout. A croire que Guerilla fait ça rien que pour nous emmerder. Heureusement il y a aussi de belles nouveautés pour la série. Par exemple les développeurs ont cherchés à nous faire plaisir (cette fois) avec pas mal de bidons d'essence et de bonbonnes de gaz, Sev peut enfin sauter tout seul comme un grand, voire même passer par-dessus un muret, on contrôlera quelques tourelles bien puissantes et on pilotera même des véhicules. un tank (si la prise en mains est bizarre, la puissance de feu est au rendez-vous) et surtout un exosquelette surpuissant. Les Helgasts aussi ont été légèrement modifiés. ils sont plus mobiles, plus réactifs, ils se mettent à couvert puisque l'IA est moins bête, bref on sent qu'ils y ont gagnés au change. D'ailleurs ils sont moins résistants qu'avant mais aussi bien plus nombreux… une recette que j'estime plus efficace. Autre bonne nouvelle. le jeu est infiniment plus jouable qu'auparavant. Les réglages permettent de parfaitement doser le stick droit (caméra), ce qui a rendu le jeu confortable. Le maniement est aisé et précis, une très bonne chose. Ce qui est moins précis, c'est une utilisation, assez intelligente il faut le reconnaitre, de la SixAxis. Ses fonctions de reconnaissance de mouvements interviennent seulement lors de petites épreuves (tourner une vanne, activer une mine) ou lors de séances de snipe où il faut bien tenir son pad pour éviter les vibrations à l'écran. S'il est vrai que c'est parfois fastidieux, j'ai trouvé l'exercice bien appliqué. Question difficulté, Guerrilla nous a déjà prouvé qu'ils savaient bien doser leurs jeux. C'est une fois de plus le cas. En jouant finement et intelligemment (je sais, ça sera dur pour certains :) le jeu ne se révèle pas très dur. Bien sûr on mourra une paire de fois mais rien de rédhibitoire, sauf peut-être au dernier niveau et notamment dans la lutte ultime contre Radec, où la difficulté monte d'un coup. C'en est même pénible car boucler l'aventure vous demandera de la patience et du doigté. Entre temps, il n'y aura pas de prise de tête. En cours de jeu, il est possible de récupérer des valises de renseignements. Vous voulez savoir ce qu'elles contiennent. Et bien comme chez Guerilla on ne fait pas les choses comme tout le monde, les renseignements qu'elles fournissent ne sont pas accessibles directement mais sur le site killzone.com. Il faudra d'abord créer un compte et ensuite s'y connecter. Franchement, ça n'aurait pas été plus simple de livrer les renseignements dans le jeu, via un menu bonus par exemple. Enfin KILLZONE 2 s'articule autour de 3 modes. le solo, zone de guerre (le multi-joueurs) et escarmouche. Le multi est praticable jusqu'à 32 joueurs divisés en 2 équipes (ISA contre Helghasts) et selon 7 classes de personnages. Le jeu dispose de 8 cartes de bases, qui peuvent évidemment être agrémentées via le PSN.

Le dossier
Véritable claque graphique, KILLZONE 2 dévoile le potentiel de la console. Enorme. des défauts, au niveau de ce chapitre, n'est pas bien épais rassurez-vous. Je commencerai par le fameux flou de mouvement (motion blur). Sous prétexte que ça rend le jeu plus immersif, plus réaliste, les développeurs s'évitent ainsi les baisses de framerate. Ce flou est généré en permanence (au moindre mouvement de caméra), ça finit par faire mal aux yeux et bien souvent, on cherche où on est. Ajoutons à ça du sang qui gicle bizarrement (bien qu'il ne faille pas trop se plaindre puisqu'on en a, cette fois) et de très nombreux freezes, notamment lorsque le jeu sauvegarde un checkpoint ou accède à ses données en streaming. Mais c'est ici qu'on clôturera le dossier des railleries et c'est ici que j'enchainerai avec le streaming justement, qui est parfaitement utilisé et qui nous évite le moindre popup. Et ce miracle est possible seulement parce que Guerilla s'en est donné la peine. Car non mes amis, KILLZONE 2 ne s'acquittera pas de plusieurs Giga-Octects (Go) de votre disque dur. En effet le jeu requiert à peine 50 à 100Mo et malgré tout, les temps de réponses sont rapides. Comme quoi sur PS3 aussi, quand on veut on peut et KILLZONE 2 est bien la preuve qu'un jeu peut se passer d'installation pour bien fonctionner. J'arrête pas de le dire que ces installations sont uniquement là par pure fainéantise des développeurs, et aujourd'hui j'en ai enfin la preuve. Bien sûr il faudra être indulgent sur les temps de chargement (les loadings étant du coup assez longs) mais ce sera l'occasion de jouer avec l'écran en fond, qui bouge selon les mouvements de la SixAxis (l'effet 3D y est plutôt joli même si au fond, ça ne sert à rien). Pour entrer véritablement dans le sujet du chapitre, KILLZONE 2 nous assène une véritable gifle graphique. Alors c'est donc ça, ce dont est capable la PS3. Quelle claque. Basé sur le moteur du jeu, les cut-scènes sont absolument énormes et la modélisation des protagonistes est vraiment excellente (à part peut-être la seule fille du jeu, qui est moche). Les animations sont exceptionnellement fluides et réalistes, et les graphismes sont hyper chiadés. Le design fait un fois de plus sensation (les Helgasts avec leurs yeux rouges fluo y étant pour beaucoup), les armes sont originales et le moindre décor est très détaillé. La planète Helgan est un vrai champ de ruines, une terre de désolation et les effets y sont sublimes. l'eau, les explosions, les effets lumineux, les reflets sur le métal. le résultat est éblouissant. En plus de ça, la physique est bien gérée, certaines parcelles de décors sont destructibles (vitres, volets, pilonnes), les impacts de balles sont bien visibles et certains corps sont persistants (pas tous, parfois il suffit de tourner la tête pour qu'un cadavre disparaisse sans laisser de trace). Bref la qualité globale de l'image va vous exploser la rétine car on avait jamais vu notre anciennement sous-exploitée PlayStation 3, en faire autant.

La bande-son
Bonne qualité mais des doubleurs inappropriés et des musiques a qui il manque quelque chose ne manque pas de caractère. Si les armes ne sont pas super violentes, n'empêche qu'elles assurent bien et offrent une bonne dynamique aux conflits. En plus de ça, fini les temps où la qualité oscillait, désormais elle est au rendez-vous et c'est une guerre plus vraie que nature qu'on aura en direct live de nos haut-parleurs. Cette ambiance d'apocalypse et de guerre sans fin, nous livre un véritable champ de bataille, avec ce que ça sous-entend d'explosions et de balles qui sifflent. Fini aussi ce désemparant silence, en fond la guerre fait rage (façon Call of Duty ) et cette fois la musique est belle et bien présente. Elle souligne certaines scènes mais le défaut c'est qu'elle n'a pas ce côté poignant qu'elle devrait avoir. A titre de comparaison, un jeu comme Halo 3 (son concurrent direct) possède une bande-son plus juste, mieux adaptée et qui sait justement mettre en valeur l'aspect dramatique ou hyper nerveux d'une scène. En contrepartie, la qualité est au rendez-vous, même si aucune d'entre elles n'aura le souffle épique ou la mélodie qui fait qu'elle nous marque. Enfin le doublage, tout en français, est de bonne facture mais accuse lui aussi quelques bémols. Par moment le réglage des volumes est déséquilibré et dans le brohaha de la guerre, on ne comprend rien de ce qu'on nous dit. Autre point, si Templar a le bon gout d'avoir la même voix que sur PS2, celle de Rico a par contre changé et certains doubleurs ont étés mal choisis (ce n'est pas le cas de la version US). Rico justement, mais aussi et surtout Natko (pour ne citer qu'eux) ont des voix qui ne vont pas du tout à leur personnage. Sans ça on retiendra surtout l'énorme qualité globale du son et le soin tout particulier qui a été apporté à l'ambiance.

Beaucoup de changements sont intervenus dans cette suite, certains de bon gout comme la mise à couvert, la justesse de la jouabilité, la frénésie de l'action, le pilotage de véhicules… et d'autres d'un gout bien plus douteux comme un armement imposé à chaque level (avec seulement 2 armes et un flingue imposé, c'est extrêmement pénalisant sur le plaisir de jeu, car être forcé d'avoir en permanence une arme dont ne se sert absolument jamais, c'est n'importe quoi !), des véhicules qu'on ne pilote que trop rarement ou encore la disparition de notre quatuor d'origine, contre un seul et unique personnage. Mais KILLZONE 2 c'est aussi une énorme gifle technique. La qualité du son est indéniable (avec cette fois des musiques) et le moteur graphique est flamboyant. Les modélisations sont vraiment superbes, les cut-scènes ont la pêche, les décors sont très travaillés et comme toujours, le design fait sensation. Bien sûr on regrettera quelques anicroches (flou de mouvement permanent, freezes très fréquents) mais quel bonheur d'avoir un jeu parfaitement réalisé et sans bug, qui en plus ne s'installe pas sur plusieurs Giga-Octects du disque dur. Guerilla s'est enfin donné les moyens de faire un jeu colossal et Sony aura laissé tout le temps aux développeurs pour qu'ils nous sortent un grand FPS. Ainsi la licence KILLZONE est finalement devenue à la gamme PlayStation, ce que Halo est aux Xbox. Il est l'un des plus beaux jeux de la console et corrige la plupart des bévues du premier opus. Seulement voilà, KILLZONE 2 c'est aussi quelques errances qui peuvent être mal vues. Des erreurs parfois gênantes, qui font qu'au final, il ne dépasse pas le stade de "très bon jeu", au lieu de prendre celui de "mega-hit". Je veux bien sûr parler de son gameplay ultra basique et d'un scénario très pauvre et sans surprise, à tel point que si on enlève son univers, il ne reste pas grand-chose de vraiment original. Voilà pourquoi malgré toutes ses qualités, je lui préfère Resistance 2. Moins de buzz, moins de chichi, moins d'attentes aussi et finalement un gameplay plus carré et un jeu plus fun. Malgré tout Sony et Guerilla nous promettaient du lourd, ils en auront mis du temps et l'un des plus gros FPS de la PS3 est enfin là. Allez les gars, encore un effort et KILLZONE 3 sera peut-être parfait…

  • Il faut accĂ©der Ă  un site pour lire les renseignements trouvĂ©s dans le jeu
  • Le flou de mouvement est utilisĂ© Ă  l'excĂ©s
  • OĂą sont passĂ©s Luger et Hakha ?
  • Un scĂ©nario vraiment très lĂ©ger
  • Une fin vraiment minable :(
  • Un univers sous-exploitĂ©
  • Une aventure nerveuse au service d'une action non-stop
  • La SixAxis est utilisĂ©e avec parcimonie
  • Les (trop rares) phases en vĂ©hicules
  • Les cinĂ©matiques sont superbes
  • Une vĂ©ritable claque graphique !

    KILLZONE 2 suit les événements de KILLZONE et KILLZONE Liberation. L'histoire se déroule entièrement sur Helghan (la planète des Helghasts), suite la tentative d'invasion de Vecta, une colonie de l'ISA (Interplanetary Strategic Alliance). 2 ans après cette tentative, l'ISA lance un assaut massif sur son ennemi. L'objectif de l'ISA est de capturer le chef Helghast, Scolar Visari, et de stopper définitivement cette guerre. Dans le jeu on incarne le sergent Tomas "Sev" Sevchenko, un vétéran endurci de l'unité des forces spéciales de la "Légion", affecté à l'équipe Alpha, équipe qui part en mission sur le front dés l'assaut lancé. Au cours de l'invasion d'Helghan, l'unité de Sev est déployée derrière les lignes ennemies afin d'aider la force d'invasion principale. Ils doivent sécuriser la capitale ennemie de Pyrhus, première ville Helghane, mais l'équipe découvre rapidement que les Helghast sont des ennemis plus redoutables sur leur planète d'origine que sur Vecta. Non seulement ils sont adaptés aux conditions extrêmes de la planète, mais la planète elle-même est hostile. apparemment stérile, l'air est acide, les nuages de poussière sont épais et de violents orages s'abattent sur les troupes. Sev découvre qu'il ne se bat seulement contre les forces de l'ennemi, mais contre la planète aussi. En cours de chemin, ils découvriront également le Petrusite, une sorte de minerai aux capacités étonnantes. Très vite l'ISA se rend compte que ce matériau fournit énormément de puissance à l'ennemi et que ça pourrait bien être là, la clé de leur victoire.

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    A savoir

  • Le budget de dĂ©veloppement de KILLZONE 2 est estimĂ© Ă  25 Millions d'€uros.
  • Le Deferred Rendering Engine, moteur 3D exclusif Ă  la PS3 et propriĂ©tĂ© de Sony Computer/Guerrilla, est utilisĂ© dans d'autres jeux qu'on ne soupçonnerait pas. littleBIGplanet et inFAMOUS. Ce moteur utilise la technologie du Deferred Shading (ombrage diffĂ©rĂ©, d'oĂą le nom du moteur) pour un contrĂ´le beaucoup plus prĂ©cis des Ă©clairages et des textures, tout en maximisant le dĂ©bit du processeur et en limitant la complexitĂ© des shaders. D'autres jeux utilisent des approches semblables tels que Grand Theft Auto IV ou S.T.A.L.K.E.R. Cependant, cette approche crĂ©e quelques problèmes supplĂ©mentaires, notamment en matière de transparence et d'aliasing (qui est gĂ©nĂ©ralement rĂ©solu en utilisant un anti-aliasing/FSAA). Quoiqu'il en soit, le jeu a Ă©tĂ© unanimement acclamĂ© par la presse pour la qualitĂ© de son rendu et la très bonne maitrise de la PlayStation 3, pourtant jugĂ©e très complexe Ă  programmer.
  • Des cut-scènes inĂ©dites, gĂ©rĂ©es en temps rĂ©el, Ă©taient disponibles sur le PlayStation Network. Elles reprĂ©sentaient gĂ©nĂ©ralement une scène d'action, avec laquelle il Ă©tait possible d'intĂ©ragir soit avec le temps, soit avec la position de la camĂ©ra. On pouvait ainsi apprĂ©cier les performances du moteur graphique.
  • La musique a Ă©tĂ© composĂ©e par Joris de Man. Elle reprĂ©sente environ 60 minutes de jeu (elle ne souligne que les temps forts) dont 30 minutes ont Ă©tĂ© enregistrĂ© par un orchestre symphonique au Abbey Road Studios de Londres.
  • 48h après son lancement, le jeu s'est vendu Ă  323.000 exemplaires rien qu'aux Etats-Unis. En seulement 2 mois, il s'est vendu Ă  plus d'un Million d'exemplaires dans le monde.
  • Pour avoir les infos que contiennent les valises, il faut se connecter sur killzone.com. crĂ©er un compte et faire le lien avec son compte PS3. C'est Ă©videmment un bon moyen pour Sony et Guerilla d'avoir un afflux de visiteurs mais perso, j'ai trouvĂ© le procĂ©dĂ© un peu lourd. Avoir les infos dans le jeu aurait Ă©tĂ© prĂ©fĂ©rable et j'aurais apprĂ©ciĂ© d'en apprendre plus sur l'univers de KILLZONE 2, sans passer par ces artifices markĂ©ting.
  • Avez-vous remarquĂ© comme la tendance est aux hĂ©ros moches. En plus ils ont la facheuse habitude de se ressembler, Ă  croire qu'après certaines icones du jeu vidĂ©o, il est difficile d'innover. Prenez notre hĂ©ros du jour, Sev, avec sa coupe de cheveux ridicule. vous ne trouvez pas qu'il ressemble Ă©trangement Ă  Soap de Modern Warfare 2. Et pris Ă  la louche, ces deux-lĂ  me font aussi penser Ă  Turok et Ă  l'affreux blond dĂ©lavĂ© dans Mercenaries 2. Je sais, la comparaison est bizarre mais ça m'a fait cet effet-lĂ .

    Test réalisé par iiYama

    février 2009 (mise à jour. janvier 2010)

    • Les cut-scènes sont bien gĂ©rĂ©es
    • La guerre, ça laisse des traces
    • Le pilotage de vĂ©hicules n'est pas exclu
    • L'Ă©cran se teinte de rouge si on charge trop
    • MĂŞme la simple arme de poing envoie du bois !
    • On retrouve bien sĂ»r les ordres de missions
    • Toutes les armes dĂ©gomment copieusement
    • Le Deferred Rendering Engine tire 100% de la machine. La PS3 crache ses tripes et le rĂ©sultat est Ă  la hauteur des attentes
    • Helgan n'est pas une planète accueillante
    • Le choix des couleurs offre des ambiances soignĂ©es
    • L'utilisation de la SixAxis est intelligente
    • Comme toujours, KILLZONE jouit d'un incroyable univers
    • On ne pilote le tank qu'une fois. Peu jouable, scène trop courte, aucune libertĂ©. Guerilla a encore Ă  apprendre
    • Les modĂ©lisations font honneur Ă  un moteur graphique performant
    • En jouant du snipe, c'est les mouvements de la SixAxis qui font office de parasite. C'est malin
    • Radec fera office de boss final. Et croyez-moi, il va vous prendre la tĂŞte.

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